Randonue au Canyon de Betton
- Le 04/09/2014
- Dans Rando'Nues 2014
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Dimanche 24 août, découverte
Les deux Francis, Pascal (l'autre) et moi, partons ce dimanche 24 août vers le canyon de Betton, entre la montagne de Faraud et le Serre de l'Aup.
Sur la carte, un GR suit principalement des pistes forestières, le ruisseau de Betton s'en éloigne entre les montagnes … mais pas de signalisation de cascades ou de canyon ! C'est donc un peu à l'aventure que nous essaierons d'y parvenir.
Nous garons notre voiture sur le parking à l'amorce du chemin qui descend vers la Roanne. Nous l'emprunterons pour remonter ensuite vers le village de Saint Benoit. Nous prenons le chemin à droite juste après le pont sur la route de Saint Nazaire le Désert. Nous passons une ferme qui semble être la plus haute du village et arrivons bientôt devant un panneau de signalisation qui indique "Route dangereuse".
Malgré le balisage qui nous oriente sur cette piste, déjà en tenue de soleil, nous préférons prendre le sentier sur la gauche qui s'enfonce en sous-bois, le long du ruisseau.
Nous voulions explorer depuis longtemps ce vallon entre les montagnes boisées, au Sud-Ouest en dessus de Saint Benoit. Nous y avons découvert de magnifiques petites cascades et un canyon vertigineux.
Un embranchement sur la droite nous fait hésiter, il semble mener vers un champ labouré puis rejoindre la piste au-dessus. Nous resterons sur le sentier de gauche qui, après avoir franchi un passage à gué aménagé avec des troncs d'arbres, se rétrécit sous une végétation dense.
Peu de chance de rencontrer un public qui ne serait pas favorable à notre tenue le long de cet espace sauvage où nous pouvons randonner en profitant pleinement de la nature. Ce sentier ombragé grimpe fort. Nous pouvons observer, au-dessus de cascades dissimulées au milieu d'une abondante végétation, un rang rocheux en forme de dentelles dressées vers le ciel.
L'un d'eux est percé de deux trous, tels une paire d'yeux qui surveille notre présence insolite.
Le sentier longe maintenant le flanc de la falaise, un vide important se trouve à nos pieds heureusement dissimulé par quelques arbres rabougris.
Par sécurité les canyonistes ont installé des cordes solidement fixées à la roche. Mais les randonneurs qui craignent le vertige devront absolument éviter ce parcours.
Dernier passage délicat, nous arrivons juste au-dessus d'une cascade impressionnante.
Plusieurs chutes vont se succéder aussi, mais nous nous contenterons d'observer ce spectacle d'en haut !
Dimanche 31 août 2014, un retour !
Le dimanche 31 août, avec Francis et Jacques-Marie, nous tenterons d'accéder au bas des cascades.
Nous partons du village, et après avoir pris le sentier emprunté le dimanche précédent, nous nous orienterons vers celui qui mène au bas des cascades.
Si de loin, la semaine précédente, nous avons repéré de magnifiques chutes de tuf, nous ne pourrons y accéder, arrêtés par des cascades de quelques mètres mais sans prises pour pouvoir les gravir, et trop encaissées pour les contourner.
De toute évidence, le seul accès possible se fait depuis le haut, en descente en rappel, par les canyonistes.
Jacques-Marie n'étant pas avec nous la semaine précédante, nos refaisons à nouveau le parcours qui nous mène vers le haut, doublant le plaisir de voir un tel spectacle.
Au-dessus des chutes, plusieurs petites cascades se succèdent, toutes plus belles les unes que les autres.
Sculptées par le calcaire qui s'y est déposé et l'eau qui s'étale sur toute leur largeur, elles paraissent particulièrement lumineuses.
Nous prendrons le casse-croûte plus loin et espérons remonter le ruisseau jusqu'au Col du Perrier. Mais la végétation trop dense nous arrête.
La carte montre un chemin qui paraît assez proche sur notre droite. Nous suivrons un 'sentier de chèvres' qui monte très très dur vers le rang rocheux. Il faudra couper des branches, progresser parfois à quatre pattes … l'incertitude nous gagne, la roche est là juste devant nous et toujours pas de chemin … s'il fallait redescendre ?
Et jacques-Marie qui est toujours en tête s'écrit : "nous y sommes !". C'est le soulagement.
C'est le chemin de Malvoisin que nous prendrons pour le retour.
Au village nous ferons un peu de publicité pour notre association. La discussion s'engage avec une dame qui prend un moment de détente près d'un arbre, puis ensuite avec un groupe de randonneurs qui rejoint leur voiture. De multiples questions nous sont posées traduisant une certaine curiosité … mais non, notre pudeur nous empêche de vous rejoindre dans vos randonnées !
Voir le compte-rendu de Jacques Marie
Bernard.
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